| L’occident chrétien
Developpement politique et economique :
Les invasions barbares détruisent la civilisation gallo-romaine. C’est un periode d’insécurité. Après la mort de Charlemagne, l’unité politique est rompue. L’expansion démographique favorise l’essor des villes. Au XIII siecle,le royaume de France connaît une période de prospérité et d’équilibre. C’est le temps du bon roi Saint Louis. Au debut du XIV siècle, la population souffre de la famine et il y a maladies. En 1338 entre les Anglais et les Français, il y a une guerre qui durera plus de 100 ans. La guerre de Cent Ans laisse la France fort affaiblie. La guerre a développé chez les Français le sentiment d’appartenir à une même communauté.
Les croisades :
Les croisades commencent au XII siècle et sont guerres aventureuses et étonnantes. Les troupes sont composées de pauvres gens poussés par la misère d’aventuriers et de chevaliers.
La religion :
L’homme médiéval est angoissé par l’idée du salut. La gens a peure d’aller au Enfer et pour être sauve, ils doivent aller à la messe le dimanche, faire carême, vénérer les reliques et partir en pèlerinage et aux croisades. A la fin du Moyen-Age, l’imagr de Dieu s’humanise, on voit apparaître par exemple les crèches.
La société médiévale
Vision du monde et organisation de la societe :
Il y a : - les oratores : les religieux qui prient, - les ballatores : les aristocrates qui combattent, - les laboratores : les paysans qui travaillent.
Le feodalite :
L’hommage et lien vassalique : deux hommes dont unis par le lien vassalique qui implique des devoirs réciproques. Le seigneur donne au vassal un fief (terre) et en échange, le vassal doit aide militaire et conseil à son seigneur.
Le clerge :
Le prête jouissant d’un grand prestige et de beaucoup d’argent, réside à la ville. La cathédrale est son église, et il dirige l’école ecclésiastique.
Les clercs :
Ce sont les intellectuels du Moyen-Age, ils étudient les auteurs grecs et latins.
Les moines :
Les moines sont missionnaires et elles ont grandement contribué à l’évangélisation de l’Europe. Elles ont préservé, dans leurs bibliothèques documents du fracas des guerres.
Le peuple :
Les plus misérables, au Moyen-Age, ce sont les paysans, ou serfs. En échange de la protection du château où ils courent se réfugier en cas de danger, ils sont attachés au service de leur seigneur.
La bourgeoisie :
C’est une nouvelle classe : elle regroupe des artisans, des négociants, des financiers. Ils affirment la supériorité de la vie active, la volonté de s’enrichir et de gagner du pouvoir par son travail et son ingéniosité.
EVOLUTION DES MOEURS
Dès le XIIème siècle dans le sud de la France , les mœurs s’adoucissent. Cela est dû à une relative prospérité économique, à une civilisation urbaine plus florissante, et aux contacts avec le monde oriental.
L’ idéal de la courtoisie, ce mot (qui vient du provençal court= la cour) désigne un ensemble de valeurs qui propose a l’ aristocratie un modèle exigeant de civilisation.
LA FIN’ AMORS
La fin’ amours, idéal de la courtoisie, apparue d’abord dans le sud de la France, s’ est donc exprimée à travers la poésie des troubadours en langue d’ oc. Il s’agit d’ un code de relations amoureuses fortement influence par la structure même du système féodal. Tel un vassal, l’amant dépend des volontés de la dame qui est son seigneur. De condition supérieure à celle de l’amant, la dame est parée de mille vertus et se laisse désirer. L’amant ne la séduira que par l’ excellence de ses prouesses accomplies au nom de son amour. Dans sa chanson, le troubadour s’ identifier à l’ amant, le poète ne peut chanter que parce qu’il aime.
NAISSANCE DU ROMAN COURTOIS
Aliénor d’ Aquitaine épouse Louis VII, roi de France, et s’installe dans le pays d’oïl. Le trouvères l’ adaptent à une nouvelle forme de narration écrite en langue vulgaire et appelé pour cette raison « roman ». les récits en langue d’ oïl seront d’ abord écrits en vers puis en prose.
Les romans subissent des influences diverses :
- L’influence des légendes antiques (ex. le Roman de Thèbes, le Roman d’ Alexandre que a donne son nom à l’ alexandrine, car il était écrit en vers de 12 pieds)
- L’ influence de contes orientaux que les Occidentaux ont découverts lors des croisades
- L’ influence des légendes celtiques ( ex. Chrétien de Troyes)
L’AMOUR CHEVALERESQUE
Dans les romans courtois, l’amant est un chevalier. Il aime la dame et pour conquérir son cœur, le chevalier part en quête d’ aventures. Plus les obstacles sont grandes et difficiles, plus l’amour grandit.
L’ amour courtois n’est pas un amour platonique. Généralement adultère, il se réalise en dehors du mariage. La morale courtoise semble donc défier les enseignements de l’ Eglise.
Peu à peu cette vision courtoise se christianise. L’ amour de la dame devient dévotion à la vierge Marie, seule femme digne d’ être adorée et les aventures du chevalier sont autant d’ épreuves pour mériter l’amour divin.
CHRETIEN DE TROYES, DE LA COURTOISIE AU MYSTICISME
Chrétien de Troyes, a vécu au XIIème siècle a la cour de Marie de Champagne, fille d’Aliénor et de Louis VII, roi de France. Ses premiers romans écrits en vers octosyllabes a rimes plates. Dans toute son œuvre, Chretien s’est efforcé de concilier les exigences de l’ amour courtois, par definition adultere, et les exigences de la morale chretienne. Vers la fin de sa vie, Chretien decouvre l’histoire de Graal. L’interpretation profane cede alors la place à une interpretation mystique de la courtoisie.
PERCEVAL OU LE CONTE DU GRAAL
Perceval est le dernier roman de Chretien de Troyes.
Le roman est double. Dans une premiere partie, on suit les aventures de Perceval. Il part en quete du Graal, il delivrera la belle Blanchefleur de ses ennemis, mais refusera l’amour qu’elle lui offre pour retrouver sa mère. Le roman dans une seconde partie present les aventures de Gauvin, le chevalier courtois pae rxcellence, neveu d’ Arthur, accusé injustement de félonie.
Le Graal recoit ici, pour le premmiere fois dans la littérature une interpretation religieuse.
LA LITTERATURE SATIRIQUE
L’homme du Moyen-Age est un homme qui aime bien rire, se moquer et s’amouser. Se developper, à coté de la littérature courtoise, toute une veine comique et parodique dont Le Roman de Renart et les fabliaux sont les exemples. Ces deux types de littérature, correspondaient à deux classes sociales : d’ un coté les nobles raffinés, et de l’autre les bourgeois vulgaires et paillards.
LE ROMAN DE RENART
Le Roman de Renart n’est pas vraiment un roman au sens moderne du terme. C’est un ensemble de contes en vers, appeles branches, ecrits en langue romane, à des epoques differentes.
LE MONDE DES ANIMAUX Renart c’est le goupil. Il est un personnage malefique et perfide qui se joue à dessein des regles de la societé.
LA PARODIE
La societé des animaux est organisée comme la societé feodale : le roi Noble est entouré de ses fideles vassaux. Il represente l’ordre et la justice. Renart symbolise le baron revolté et insoumis qui se moque des valeurs de cette societé ou regnent en fait la violence et la brutalité, et ou il faut toujours se battre pour survivre.
Le roman est aussi une parodie de la littérature de chevalerie que les clercs ne semblent pas vraiment prendre au sérieux.
LE FABLIAUX (XIIIème ET XIVème SIECLES)
Les fabliaux constituent l’envers exact de l’idéologie courtoise, même s’ils divertissent le peuple aussi bien que les aristocrates. Un fabliau est un bref récit en vers qui raconte une anecdote souvent pour faire rire, et quelquefois pour donner une leçon de morale.
Il met en scène des bourgeois, des vilains, des femmes rouées et toujours prêtes a tromper leurs maris, des maris cocus, de prêtres bien peu catholiques !
Les situations sont grotesques, souvent scabreuses. Le style est réaliste, truculent, plein de verve.
LES BESTIAIRES
Le monde animal a beaucoup marqué les esprits du Moyen-âge. Le terme « bestiaire » désigne aussi des écrits didactiques qui utilisent la description d’animaux, réels ou fantastiques, auxquels est attribuée une signification symbolique, pour l’édification des hommes.
CHARLES D’ORLEANS
Charles d’ Orléans est un « prince-poète » fils de Louis d’ Orléans et de Valentine Visconti, il a vecu dans une atmosphère politiquement troublée après l’assassinant de son père. A 19 ans, il est emmené en captivité en Angleterre. Il est libéré 25 ans plus tarde.
Encore imprégné de la tradition courtoise, il choisit des poèmes à forme fixe, ballades, rondeaux, complaintes, ou il chante l’amour, et traduit toutes les nuances de ses sentiments.
LE THEATRE RELIGIEUX
Le théâtre nait en France pour les besoins du culte. Il s’inscrit dans l’ensemble des textes à caractère religieux dont la vocation est d’enseigner et d’édifier. Le latin constitue un obstacle à la compréhension. On voit apparaitre des drames semi liturgiques en langue vulgaire que l’on joue sous les porches ou dans les cloitres :
- Les miracles
- Les mystères (se fondent sur le récit de la Passion)
LE THEATRE PROFANE
Des la fin du XIIIème siècle, le théâtre profane, essentiellement comique, manifeste sa vitalité. Mais ses origines sont obscures.
De la production théâtral, il reste peu de choses.
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Anno all'Estero 
è stracomodo questo riassunto!